Retour sur la saison et suite !

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SPEAKER_1: Bonjour à toutes, bonjour à tous.

SPEAKER_1: Vous écoutez Azerty, l'émission qui s'interroge sur notre société numérique.

SPEAKER_1: Moi c'est Alex et comme d'habitude, je suis en compagnie de Guglielmo.

SPEAKER_1: Salut, comment ça va?

SPEAKER_2: Ça va bien et toi?

SPEAKER_1: Ça va super.

SPEAKER_1: Exceptionnellement aujourd'hui, pour la dernière de la saison, on voulait vous proposer un format un peu différent de d'habitude.

SPEAKER_1: Voilà 15 émissions qu'en compagnie de nos invités, nous interrogeons le monde numérique et l'impact que les technologies, plus si nouvelles que ça, ont sur nos vies.

SPEAKER_1: Notre objectif, c'est d'abord de parler aux curieux.

SPEAKER_1: Derrière chaque émission, on se pose cette question, pourquoi ce sujet devrait intéresser, même si on n'est pas technophile.

SPEAKER_1: L'émission d'aujourd'hui, c'est l'occasion pour nous de faire le bilan, mais surtout de prendre du recul sur les différents sujets que nous avons pu traiter.

SPEAKER_1: On souhaitait revenir avec vous sur notre démarche et montrer en quoi les sujets qu'on a déjà traités, et ceux dont on voudrait continuer de parler, prennent écho dans nos vies quotidiennes.

SPEAKER_1: Gu, pour commencer, je te propose de faire un peu le point sur ces deux saisons, et je peux te laisser expliquer un peu notre démarche.

SPEAKER_1: Qu'est-ce qu'on cherche à faire avec Azerty?

SPEAKER_2: Les points avec eux, aujourd'hui, on peut dire que les numériques en général est vraiment partout dans nos vies.

SPEAKER_2: Mais en même temps, on a du mal, je trouve, à se questionner bien dans la bonne direction sur les impacts que les numériques ont sur notre société.

SPEAKER_2: Et des fois, ça nous rajoute des nouveaux questionnements, de nouvelles questions qui se rajoutent à des questions qu'il y en a déjà de la vie normale.

SPEAKER_2: Et des fois, la chose qui est intéressante, on revient sur des sujets qui se changent avec les numériques mais qui sont déjà présents dans la société.

SPEAKER_1: Aussi, ce qui est important pour nous, c'est de dire que notre société, aujourd'hui, elle est un peu régie par la technique.

SPEAKER_1: Cette technique est très structurante.

SPEAKER_1: Et avec Azerty, on cherche à interroger les acteurs de cette technique.

SPEAKER_1: Ceux qui l'influencent, qui la remettent en question.

SPEAKER_1: Et les moyens techniques, on pense qu'ils peuvent être critiqués politiquement, interrogés socialement.

SPEAKER_1: Et le but, c'est de mesurer leur impact sur notre vie quotidienne.

SPEAKER_2: J'aimerais bien aussi rajouter comment dire que du coup, on ne veut pas, moi et toi, faire une émission qui soit de tech ou même technopositiviste, on va dire, technosolutionniste.

SPEAKER_2: Nous, c'est vraiment de interroger, comme tu disais, les numériques dans notre société d'un point de vue politique et social surtout.

SPEAKER_1: De manière générale, faut aussi rappeler qu'on n'est pas une émission d'actualité.

SPEAKER_1: Il est fortement probable que des émissions qu'on a fait perdent un peu leur valeur, même si on essaye de faire le plus possible, en sorte que ça n'arrive pas.

SPEAKER_1: Comment toi tu considères cette émission en rapport avec l'actualité?

SPEAKER_2: Pour moi, personnellement, c'est plus que l'actualité nous inspire sur les sujets, mais on essaie à chaque fois de trouver des angles qui ne sont pas liés seulement à l'actualité.

SPEAKER_2: Un exemple, peut-être dans une prochaine saison, on pourrait parler de censure sur le réseau social.

SPEAKER_2: C'est probable qu'une émission comme celle-là pourrait être inspirée de faits d'aujourd'hui, comme par exemple la cupeur des TikToks à Nouvelle-Canoïdonie en Kanakie.

SPEAKER_2: Tout nous inspire, mais après on cherche toujours de trouver des angles plus larges et plus générales.

SPEAKER_1: Et des fois même l'actu nous rattrape parce que dans la dernière émission qu'on a fait avec Olivier Saroui, pendant l'écriture de cette émission-là, il y a eu un gros sujet d'actualité sur l'anima.

SPEAKER_2: Je pense même, il y a un exemple encore plus frappant.

SPEAKER_2: C'est tous les débats qui s'est inchiné cette année sur les problèmes des écrans et des enfants et des ados.

SPEAKER_2: Et l'année d'avant, nous on avait déjà interviewé Séverine Erel qui est au centre de ces débats.

SPEAKER_1: T'as évoqué rapidement ton parcours.

SPEAKER_1: Moi je te propose d'aller un peu plus en détail tout au long des émissions.

SPEAKER_1: On a un peu expliqué qui on était sans jamais rentrer dans le détail.

SPEAKER_1: Pourquoi c'est important selon nous d'expliquer qui on est, c'est parce que c'est important de savoir d'où on parle tout simplement.

SPEAKER_2: Très bien, ça m'éva comme exercice.

SPEAKER_2: Mais du coup, toi tu disais Infocom, vas-y.

SPEAKER_1: Moi j'ai fait une licence d'information communication.

SPEAKER_1: Ce qui m'intéressait, comme beaucoup de gens qui font cette licence, c'était pas tant le côté professionnalisant de la communication, c'était que dans cette licence, on interrogait beaucoup le monde médiatique et le monde numérique à travers la sociologie, à travers la philosophie sociale, à travers même parfois la psychologie et c'est pour moi une licence que je trouve très complète en ce sens.

SPEAKER_1: Ensuite, je voulais un peu me professionnaliser et j'ai fait un master UX design qui justement, on l'a vu avec Guillaume Jeuneste, s'intéresse à tout ce qui est ergonomie.

SPEAKER_1: Ce que je voulais voir derrière, mon intérêt premier, c'était comment l'interface structure notre rapport à la machine.

SPEAKER_1: On parle beaucoup d'interface home machine d'ailleurs.

SPEAKER_1: Et sinon, aujourd'hui j'ai pu développer un peu un intérêt technique.

SPEAKER_1: Et ce qui m'intéresse, vu que je suis développeur web en dehors de Azerty, ce qui m'intéresse c'est de savoir comment fonctionne techniquement.

SPEAKER_1: En fait, j'aime un peu cette double casquette d'interroger socialement ce qui se passe et en même temps d'être un peu geek, forcément, il faut le dire.

SPEAKER_1: Et moi, j'ai commencé avant toi de la radio et ça fait sept ans aujourd'hui que j'essaye de parler de numériques sur différentes formes.

SPEAKER_1: Je me suis intéressé aux cultures web.

SPEAKER_1: J'avais une chronique d'actualité et aujourd'hui, je suis très heureux d'avoir Azerty avec toi.

SPEAKER_1: Maintenant, à ton tour, je te laisse présenter un petit peu ton parcours.

SPEAKER_2: Alors moi, la première chose à chaque fois que je parle de numériques, qui me vient à l'esprit, c'est que pour moi, mon approche à l'informatique a été toujours très pragmatique dans les sens où moi, je suis pas informaticien.

SPEAKER_2: Je viens plutôt de sciences dites dures, STEM, de la physique, de la chimie.

SPEAKER_2: Et ensuite, j'ai migré vers l'écologie, la géographie.

SPEAKER_2: Mais du coup, pour moi, c'est vraiment un approche utilitaire.

SPEAKER_2: Et c'est pour ça que j'ai un point de vue déjà un peu différent.

SPEAKER_2: J'ai appris toutes mes notions autour de numériques parce qu'il fallait pour l'objectif final.

SPEAKER_2: Mais en parallèle, j'ai toujours cultivé deux passions.

SPEAKER_2: Et qui, en réfléchissant pour cette auto-entretien, on va dire, je me rends compte, ont été très fondamentales, très fondatrices pour moi, dans mon envie de parler de numériques.

SPEAKER_2: Et ces deux passions sont une passion pour les SHS en général, surtout la sociologie.

SPEAKER_2: Ça, c'est très lié à mon parcours militant que j'ai amené à un parallèle de mes études.

SPEAKER_2: Et une passion pour la SF, la science fiction.

SPEAKER_2: Et du coup, effectivement, j'ai réfléchissé de ce qui m'a amené dans ma vie à parler de numériques.

SPEAKER_2: Et j'ai me rend compte que peut-être des imaginaires SF, comme les cyberpunk, qu'est maintenant je considère complètement ringard, aient été sûrement une des choses, quand j'étais petit, qui m'a intéressé de plus en plus quand j'étais ado.

SPEAKER_2: Et après adulte, à tout ce monde là.

SPEAKER_1: Il y a un sujet qui te concerne beaucoup aussi, c'est l'intelligence artificielle.

SPEAKER_1: À l'origine, quand on s'est rencontré, tu avais même un projet qui finalement, on a fusionné nos projets.

SPEAKER_1: Tu avais même un projet là-dessus.

SPEAKER_2: Oui, complètement.

SPEAKER_2: Parce que j'ai travaillé aussi avec l'intelligence artificielle.

SPEAKER_2: C'est une partie de mon travail.

SPEAKER_2: Et je me rends compte d'un point de vue technique et avec cette passion, disons, SHS, que l'intelligence artificielle va avoir des impacts extrêmement importants.

SPEAKER_2: Et du coup, à l'époque, je voulais déjà donner la voix pas autant à des experts, des lias, d'un point de vue technique, mais je voulais donner la parole vraiment à autre gens qui étudient comment nous on interagit avec l'IA et comment l'IA va nous changer.

SPEAKER_2: Et après, j'ai rencontré toi, qui voulait une émission plus générale.

SPEAKER_2: Et moi, j'ai dit, bah oui, très bien.

SPEAKER_2: De toute façon, c'est tous les numéros qui m'intéressent au final.

SPEAKER_1: Azerty, c'est une émission qui traite des sujets numériques, mais c'est pas une émission de geeks.

SPEAKER_2: Non.

SPEAKER_2: Mais du coup, les problèmes, comme toute émission qui est en ligne éditoriale, c'est quel est le public qu'il veut cibler et comment on veut le cibler.

SPEAKER_1: Pour moi, c'est une émission pour les curieux.

SPEAKER_1: Alors, au début, dans mon script, j'avais mis même techno curieux, c'est-à-dire des personnes qui peuvent s'intéresser sans aller dans le détail des choses.

SPEAKER_1: Je pense que nos émissions sont avant tout des introductions au sujet.

SPEAKER_1: Et on laissera nos auditeurs aller beaucoup plus loin si le sujet a su les piquer au vif, je dirais.

SPEAKER_1: Pour moi, du fait qu'on est plus une introduction par le format, par les invités qu'on a aussi qui sont plutôt très pédagogues, on est plutôt une émission pour les curieux slash techno curieux, les gens qui veulent savoir un petit peu, qui veulent tendre une oreille vers ce sujet.

SPEAKER_2: Oui, moi je rajoute que pour moi, notre objectif, ça serait de parler même aux gens qui ne sont pas techno curieux.

SPEAKER_2: À chaque fois que j'ai des retours, que ce soit de messages sur Instagram ou IRL, de gens qui me disent j'avais jamais pensé que cet aspect de numérique me touchait, j'avais jamais pensé à quel point ça peut devenir intéressant, à quel point c'est politique, là pour moi, c'est gagné quoi.

SPEAKER_2: Pour moi, notre objectif, c'est ça.

SPEAKER_2: Et or, les problèmes est, est-ce qu'on arrive à cibler ces publics?

SPEAKER_2: N'hésitez pas ça aussi à nous envoyer des messages en nous disant effectivement, moi je suis pas expert de numérique, avant ça m'intéressait pas, et là je me dis qu'il y a des sujets intéressants, on est preneurs.

SPEAKER_2: Mais par contre, on peut déjà évaluer une chose.

SPEAKER_2: Ça fait deux ans qu'ils ont fait cette émission.

SPEAKER_2: On commence à pouvoir faire des stats.

SPEAKER_2: Si notre but est de toucher des technocourieux et de toucher aussi des gens qui ne s'intéressent pas trop en numérique, peut-être qu'on peut déjà regarder au bout de deux ans quelles sont les émissions les plus écoutées pour voir si nos sujets les plus écoutés sont des sujets assez généralistes qui touchent aussi des gens au-delà de la cercle de technophiles.

SPEAKER_1: Et bien, l'un de nos sujets les plus écoutés, c'est celui sur les écrans avec Séverine Erel.

SPEAKER_1: Donc, pour rappel, dans ces épisodes, on interview Séverine Erel, qui est chercheuse et psychologue à l'Université Rennes 2, et elle est spécialiste des dispositifs numériques et de leurs impacts sur nous.

SPEAKER_1: Et ce qui est intéressant avec cette chercheuse, c'est qu'elle a un point de vue qui est assez différent du discours dominant.

SPEAKER_1: Et je pense que c'est peut-être pour ça que cet épisode a été écouté.

SPEAKER_1: Je me demande même si des personnes ne sont pas tombées dessus pour confirmer un discours et n'ont pas été confrontées à un contre-discours finalement.

SPEAKER_1: Je ne sais pas.

SPEAKER_2: On a été aussi malin parce que l'émission a un nom genre Esquée, une dépendance des écrans.

SPEAKER_2: Et du coup, bien évidemment, il y a, comme tu disais, la Doxa qui dit oui.

SPEAKER_2: Et c'est vrai, ils nous montrent plutôt qu'il y a des phénomènes, des paniques morales, plus que des vraies dépendances psychologiques.

SPEAKER_2: On a abordé là les côtés psychologiques des écrans et que du coup, c'est un peu compliqué.

SPEAKER_2: Et la chose que j'ai trouvé marrante pendant l'entretien est qu'elle revient que les centres de cette panique morale, c'est les jeux vidéo.

SPEAKER_2: C'est la panique de ces machins qu'on ne comprenait pas quand ils ont arrivés.

SPEAKER_2: Ma génération ne comprenait.

SPEAKER_2: Mais pas tout le monde comprenait.

SPEAKER_2: Et du coup, on a commencé à dire, oh mon Dieu, on va perturber nos gamins.

SPEAKER_1: Un autre épisode très écouté aussi, c'est celui sur Wikipédia.

SPEAKER_1: En fait, Wikipédia, c'est une institution, quoi.

SPEAKER_1: Donc je pense que de lui-même, c'est quelque chose qui a attiré.

SPEAKER_1: C'est quelque chose qui a même fait réagir sur YouTube.

SPEAKER_1: Où on a eu quelques commentaires qui mettaient, ah oui, Wikipédia est neutre, ce qui est assez drôle quand même.

SPEAKER_1: Parce que notre invité, je trouve qu'il a vraiment su vulgariser le sujet, qu'il était très bon sur expliquer la neutralité de Wikipédia.

SPEAKER_1: Et ça, c'était quelque chose qu'on cherchait aussi à avoir interrogé le côté éditorial d'une des plateformes les plus consultées au monde, finalement.

SPEAKER_2: Et la chose qui a kiffé aussi dans cette émission, c'est le fait qu'on dévoilait les coulisses de quelque chose qui touche les quotidiens des gens.

SPEAKER_2: Tous les jours, tous les gens, ne montez pas à vous-même.

SPEAKER_2: Vous regardez d'abord les infos sous Wikipédia.

SPEAKER_2: Et du coup, bien évidemment, ça intéresse tout le monde.

SPEAKER_1: Et puis, c'est aussi l'occasion de voir que finalement, la conflictualité au sein du monde numérique, elle est partout, même dans les endroits où on l'attend le moins.

SPEAKER_1: On en a parlé des batailles politiques qui se font sur des articles de Wikipédia.

SPEAKER_1: C'est quelque chose d'assez intéressant.

SPEAKER_1: Aussi sur Wikipédia, j'ai noté que c'est peut-être l'une des plus positives, puisqu'on peut voir que quelque chose peut sortir du commun et que quelque chose d'intéressant, je veux dire.

SPEAKER_1: Wikipédia, on l'a dit, c'est une des plateformes les plus consultées au monde.

SPEAKER_1: Et c'est même pas un GAFAM.

SPEAKER_1: C'est construit sur le commun.

SPEAKER_2: Oui, mais par contre, le côté du positif, je pense, ça nous fait du bien à nous en écoutant, parce que peut-être on peut dévoiler la troisième place, et on verra que la troisième place est un peu moins positive, Comptons.

SPEAKER_1: Et oui, la troisième place, c'est la quadrature du net.

SPEAKER_1: Donc c'est notre épisode avec la quadrature du net.

SPEAKER_1: Je n'arrive pas trop à mesurer à quel point l'impact du nom a joué sur cet épisode.

SPEAKER_1: En tout cas, c'est un épisode qui nous tenait à cœur, parce qu'on suit leur taf depuis des années.

SPEAKER_2: Pour moi, cette association fait partie des associations qui font vraiment les types de travail, comme on disait tout à l'heure, par rapport à dans quelle direction nous on veut aborder les numériques.

SPEAKER_2: Eux, ils sont exactement dans la même direction.

SPEAKER_2: Pour nous, c'était assez naturel.

SPEAKER_2: C'était une émission beaucoup plus négative.

SPEAKER_2: J'aime bien les faits que sur ces trois émissions, qui ne sont pas dans l'ordre, parce que tout à l'heure, je l'ai dit troisième place, mais ce n'est pas la troisième place forcément, ça on ne va pas le dire.

SPEAKER_2: Mais que dans ces trois émissions, il y en a une qui parle de notre approche aux numériques, une qui parle de panique morale d'un point de vue très individualiste, une qui parle de Wikipédia, d'un phénomène de masse, et une autre qui parle de système.

SPEAKER_2: Parce que pour moi, avec la quadrature de net, on a abordé ça quoi, les grands systèmes, comment ça marche, la dérive du système technocapitaliste dans sa globalité quoi.

SPEAKER_1: Une grande question finalement qu'on a aussi traité par certains sujets, dont celui avec Séverine Herel, c'est sommes-nous passifs dans nos usages numériques?

SPEAKER_1: Est-ce qu'on est finalement presque, par l'omniprésence des gars-femmes, de superstructures qui nous dépassent?

SPEAKER_1: J'ai l'impression que des émissions comme Wikipédia, des émissions comme la quadrature du net, et il y en aura d'autres des comme ça, permettent de montrer qu'il est possible de faire autrement.

SPEAKER_1: Mais ça a l'air quand même assez difficile, nous a montré Guillaume Jeuneste.

SPEAKER_2: Oui, complètement.

SPEAKER_2: On avait démarré comme ça la saison d'Azerty dès l'année dernière sur comment on pense une interface.

SPEAKER_2: Et on a bien vu avec Guillaume le fait qu'il y a ce qu'on appelle de dark pattern qui nous manipule quelque part.

SPEAKER_2: Et du coup, je ne sais pas si on peut nous définir passives.

SPEAKER_2: Dans tous les cas, les numériques est devenu un terrain un peu piégé, dans lequel il y a des pièges à droite à gauche et du coup qu'on risque de tomber dans des paniques morales comme on a déjà dit.

SPEAKER_1: Et toujours dans cette volonté de reprendre, je dirais en quelque sorte, le contrôle sur nos usages, on voit qu'il y a des préoccupations quand même qui émergent liées à ces questions, à ces questions de passivité, de comment on est plus passif, comment on peut faire du numérique autrement.

SPEAKER_1: Et ça c'est aussi des choses qu'on a abordées, donc avec la quadrature du net, mais aussi tout dernièrement avec Olivier Saroui et avec Régis Legeinec.

SPEAKER_1: Comment est-ce qu'on peut pour une saison suivante ou par nos émissions actuelles, comment on peut continuer un petit peu ce discours?

SPEAKER_1: Qu'est-ce que pour toi t'attends des prochaines émissions sur la réappropriation, je dirais, d'un numérique différent?

SPEAKER_2: Peut-être qu'il y a la notion de retoucher vraiment au quotidien des gens, aux affects, vraiment arriver à expliquer des choses concrètes.

SPEAKER_2: Parce que la chose que j'ai remarque même autour de moi dans ma vie quotidienne, c'est que les gens sont intéressés les moments où tout le monde explique.

SPEAKER_2: Et le moment où l'enjeu est clair et l'enjeu est évident.

SPEAKER_2: Je pense à un épisode de Last Week Tonight with John Oliver.

SPEAKER_2: C'est une émission américaine dans laquelle, à l'époque des scandales de Snowden, il avait expliqué l'importance de protéger ses données en utilisant des dick pics.

SPEAKER_2: Il demandait aux gens, est-ce que toi tu veux que la CIA regarde ta dick pic?

SPEAKER_2: Bien évidemment que les gens disaient, ah oui, non, merde, mais non, je vais protéger mes données.

SPEAKER_2: Du coup, je ne sais pas, ça, ça pourrait être une entrée.

SPEAKER_2: Dès l'autre côté, peut-être qu'il faut demander aussi, il faut avoir des retours des auditeurs et des auditrices.

SPEAKER_2: Je ne sais pas, toi, t'en penses quoi?

SPEAKER_1: Ben moi, je pense qu'il y a une grande difficulté.

SPEAKER_1: Ça fait longtemps que, comme je t'ai dit, que je parle de sujets animéeniques.

SPEAKER_1: Et je trouve qu'il y a une énorme difficulté à prendre conscience de ces sujets-là.

SPEAKER_1: Comme si beaucoup de personnes savaient finalement que nos données sont captées, analysées.

SPEAKER_1: Et j'ai l'impression qu'il pourrait être intéressant d'interroger ce renoncement de beaucoup de personnes.

SPEAKER_1: Je pense que tu as des amis non technophiles comme moi qui sont en mode...

SPEAKER_1: Tu sais, tu leur dis, tu dois peut-être sécuriser ça comme ça.

SPEAKER_1: Tu leur donnes un petit tips qui changera pas leur usage quotidien.

SPEAKER_1: Mais eux vont être, de toute façon, c'est mort quoi.

SPEAKER_2: C'est vrai qu'ils ont interrogé ou étudié de pourquoi les gens ne vont pas plus loin dans leur démarche.

SPEAKER_2: Ça, c'est pour être une piste assez intéressante.

SPEAKER_2: Il y a un sujet qui n'était pas présent dans la première saison, mais qui a monté beaucoup dans la saison 2.

SPEAKER_2: Et je pense que c'est un sujet qui domine un peu les discours sur la tech en ce moment, qui est l'intelligence artificielle.

SPEAKER_1: Là, l'IA, elle est à toutes les sauces.

SPEAKER_1: Bref, on n'en peut plus.

SPEAKER_1: Enfin, je sais pas.

SPEAKER_1: Peut-être que cette émission, elle aura mal vieilli.

SPEAKER_1: Mais j'ai l'impression que c'est une grosse bulle où on ne sait pas encore ce que ça va faire.

SPEAKER_1: Ou alors on essaie de trouver des usages à ce truc-là.

SPEAKER_1: Il y a des usages intéressants.

SPEAKER_1: On les a questionnés.

SPEAKER_1: Il y a celui, par exemple, avec Aurélie Lemaitre.

SPEAKER_1: Comment l'IA pouvait nous aider à préserver le patrimoine.

SPEAKER_1: Ça, c'était des choses intéressantes.

SPEAKER_1: Il y a des choses qu'on posait question, notamment sur le sens.

SPEAKER_1: On l'a dit avec Thomas Corpetti sur l'observation satellite qui lui utilise l'IA à la fois pour générer des images qu'il peut analyser et aussi pour traiter un flux d'images énormes.

SPEAKER_1: Maintenant, on l'a bien vu dans toutes nos émissions.

SPEAKER_1: C'est quelque chose qui interroge tous nos invités qui sont concernés avec le numérique.

SPEAKER_1: C'est quelque chose qui a beaucoup interrogé Benjamin Lombaron qui lui, première émission, il nous dit L'IA, ça me fait flipper.

SPEAKER_2: Oui, c'est vrai.

SPEAKER_2: Moi, je pense que c'est côté de la bulle un peu économique.

SPEAKER_2: Pour moi, c'est surtout une bulle économique, mais pas pour la technologie en soi.

SPEAKER_2: Ça, c'est ma pensée personnelle.

SPEAKER_2: Je pense qu'ILIA va changer beaucoup de choses dans notre société.

SPEAKER_2: Par contre, le hype qu'il y a autour, les discours qu'est fait dominant, ça, c'est très problématique et là, ça peut être une bulle.

SPEAKER_2: Il faut rappeler qu'à l'état actuel, peut-être ça aussi, ça va vieillir.

SPEAKER_2: Mais OpenAI n'a pas un modèle économique viable encore.

SPEAKER_1: Oui, c'est vrai.

SPEAKER_1: Mais on en a vu plein, des modèles pas économiques viables et qui ont continué.

SPEAKER_2: Après, est-ce que l'IA va vraiment changer profondément notre société?

SPEAKER_2: Moi, je pense oui.

SPEAKER_2: Mais sur des choses un peu différentes.

SPEAKER_2: Et du coup, ça me pose les problèmes, moi personnellement, de comment créer une narration différente, comment en parler dans une façon différente et essayer de montrer les aspects qui peuvent être réels et les diviser quelque part de la hype à la Silicon Valley dans lesquels ils sont là à promettre de changer les mondes.

SPEAKER_2: Parce qu'on revient là à la promesse.

SPEAKER_2: Eux, tout cet hype-là, c'est parce qu'ils promettent de presque libérer du travail quoi.

SPEAKER_1: Et on voit bien que sur nos invités, même ceux à qui on s'attendait le moins, c'est des questions qui se sont posées, notamment en fin d'émission.

SPEAKER_1: Je pense à Nicolas Vigneron, qui nous disait peut-être le futur de Wikipédia, ça peut être éventuellement un Wikigpd, qu'ils auraient tout intérêt à faire vu qu'ils se font déjà pomper Wikipédia par compémerie.

SPEAKER_1: Donc voilà, beaucoup de questions qui vont continuer autour de l'IA.

SPEAKER_1: Forcément, on ne fera pas 1000 émissions sur ce sujet-là, mais je pense qu'en saison 3, comme en saison 4, je ne sais pas combien on en fera, mais je pense que l'IA nous a bien montré que c'est quelque chose qui va saupoudrer un petit peu toutes nos émissions, qu'on le veuille ou non.

SPEAKER_1: Mais on n'en fera jamais, sauf émissions, quoi.

SPEAKER_1: On ne sera pas une émission d'intelligence artificielle.

SPEAKER_2: Bien au contraire, on voudra dédier de l'espace à ça, mais pas ment nos sujets sur ça aussi, parce que dans le numérique, il y a aussi de la vie au-delà de l'IA.

SPEAKER_1: Et d'ailleurs, Gu, il y a un sujet dont on n'a pas parlé depuis le début de l'émission, pourtant il est assez intéressant.

SPEAKER_1: C'est le jeu vidéo.

SPEAKER_1: Donc dans notre ligne éditoriale, on dit qu'on ne veut pas cibler des niches, on ne veut pas forcément cibler les fans de numérique.

SPEAKER_1: Et donc on voulait aussi parler de jeu vidéo, puisque le jeu vidéo, finalement, c'est une pratique culturelle qui découle de ces nouvelles technologies pas si nouvelles que ça.

SPEAKER_2: Oui, et pour moi, l'industrie de jeu vidéo, disons, j'ai plus un intérêt presque sociologique ou anthropologique envers les jeux vidéo.

SPEAKER_2: J'avoue, j'ai joué beaucoup quand j'étais ado, mais beaucoup.

SPEAKER_2: Là, je joue plus de tout parce que j'ai pas trop le temps.

SPEAKER_2: Mais la chose qui m'intéresse toujours, c'est ce qu'il y a autour de jeux vidéo.

SPEAKER_2: On l'a vu beaucoup avec François de la Teste et Wild Wits Games.

SPEAKER_2: Le fait que c'est une industrie tellement grande et tellement variée que ça nous permet d'interroger, par exemple, les moyens des productions des produits numériques.

SPEAKER_2: Et ça, je le trouve super intéressant.

SPEAKER_2: Et aussi les effets qu'il y a sur nous.

SPEAKER_2: Et en général, comment on crée cet imaginaire?

SPEAKER_2: Parce que, comment dire?

SPEAKER_2: Même si ça fait sembler des choses des geeks, la majorité des gens entre nous jouent à des jeux vidéo.

SPEAKER_1: Exactement.

SPEAKER_1: Et on a aussi essayé de montrer la richesse culturelle que c'était avec notre émission spéciale sur le Stunfest.

SPEAKER_1: Et c'était assez intéressant cette émission, qui était une visite sonore du festival René du Stunfest.

SPEAKER_1: Et c'était vraiment de voir qu'il y ait des, je sais pas, des pratiques aussi spéciales, bizarres, intéressantes que des bidouilleurs qui essayent de faire des manettes en carton.

SPEAKER_1: Ou alors le speedrun, même ça, c'est super intéressant.

SPEAKER_1: Toute cette richesse culturelle, c'est quelque chose qu'on aime et qu'on veut continuer d'interroger.

SPEAKER_1: Il y a plein encore de sujets qui touchent le jeu vidéo.

SPEAKER_1: Ici, on n'en parlera pas d'un point de vue industriel.

SPEAKER_1: Évidemment, vous l'aurez compris.

SPEAKER_1: Souvent, on dit que le jeu vidéo c'est l'industrie qui est même devant le cinéma.

SPEAKER_1: Nous, ce qu'on veut vraiment questionner, comme tu l'as dit, c'est tout ce qui est social autour du jeu vidéo.

SPEAKER_1: Par exemple, on a des idées autour de la diversité.

SPEAKER_1: Bref, on va pas vous spoiler la saison 2 et ce qu'on arrivera à faire.

SPEAKER_1: C'est des sujets dont on veut parler.

SPEAKER_1: Saison 3.

SPEAKER_2: Et là, par exemple, sur le moment où je m'ai dit, des fois, c'est pas clair que l'industrie de jeu vidéo, c'est intéressant aussi parce que, comme beaucoup d'autres industries, on a l'artisan, qui on l'a vu au StamFest, comme tu disais, qui fait leurs choses dans son coin, tout seul.

SPEAKER_2: Il vient présenter, il est trop content.

SPEAKER_2: Jusqu'où Ikea.

SPEAKER_1: Exactement.

SPEAKER_1: Oui, c'est exactement ça.

SPEAKER_1: Mais quand on discute avec François de la Test, il nous parle comme ça des Call of Duty.

SPEAKER_1: Je ne me souviens plus exactement de la phrase, mais il parle de Call of Duty dans la même phrase.

SPEAKER_1: Il parle de Stardew Valley qui a été fait par un gars tout seul.

SPEAKER_1: Donc c'est quelque chose de très intéressant.

SPEAKER_1: Et dans ce qui relie aussi la culture numérique, notre première émission, elle était sur l'art et le numérique.

SPEAKER_1: Ce qui est très particulier finalement parce que c'est pas la première chose à laquelle on pense quand on évoque le numérique.

SPEAKER_2: Honnêtement, je pense que les liens entre la création artistique et les numériques, ça date, c'est un des premières choses qu'on a fait.

SPEAKER_2: Parce qu'on a retrouvé même, là j'y pense, sans me débloquer ce souvenir de t'écouter, que même Andy Warhol, à la fin de sa vie dans les années 70-80, il jouait déjà avec les numériques comme nouvelle forme d'art.

SPEAKER_1: Mais l'évolution technique a toujours été une nouvelle façon de créer quelle perspective avec ce nouvel objet, quelle perspective artistique.

SPEAKER_1: On peut en découler, je pense.

SPEAKER_1: Si on va beaucoup plus loin, l'arrivée de la guitare électrique, l'arrivée du synthétiseur, toutes ces choses-là qu'on pourrait questionner demain, montrent à quel point la technique devient pour les personnes qui veulent créer une nouvelle cour de récréation.

SPEAKER_2: Et dans ces sens, il y a une ligne qui unit les deux.

SPEAKER_2: Des fois, on voit des choses dans des jeux vidéo qui sont clairement des démarches artistiques.

SPEAKER_2: Une partie du monde des jeux vidéo, on pourrait presque le recadrer comme une forme d'expression artistique interactive.

SPEAKER_2: Une dernière chose que je voudrais rajouter sur la question de l'art, pour moi, il y a aussi les faits qu'on a explorés mais qui on pourrait aller plus loin.

SPEAKER_2: Parce que les moments où on lit numérique et art, il y a aussi une autre question qui s'épouse.

SPEAKER_2: La question de la médiation.

SPEAKER_1: Exactement.

SPEAKER_1: On avait reçu Electronica pour en parler, qui était à la base du Festival Maintenant.

SPEAKER_1: C'est là qu'on a rencontré Benjamin Le Baron.

SPEAKER_1: Et interroger à quel point la culture et le numérique peuvent être espaces de médiation, c'est quelque chose qu'on peut demain aussi continuer à faire.

SPEAKER_1: Et je dirais même plus comment le numérique peut être outil, acteur en tout cas, du partage de la médiation.

SPEAKER_1: Et finalement on peut lier divers sujets par la médiation.

SPEAKER_1: Alors, Gouliel Mo ça fait un moment qu'on parle.

SPEAKER_1: Et je te propose de passer un petit peu aux pistes.

SPEAKER_1: Qu'est-ce que demain, on en a vite fait parler un petit peu, qu'est-ce que demain on veut voir dans Azerty?

SPEAKER_1: Nos émissions demain elles vont parler de quoi?

SPEAKER_2: Ok, je vais un peu un braque.

SPEAKER_2: La première chose qui m'est bien, c'est une chose qu'on demande souvent aux gens.

SPEAKER_2: Mais on n'a jamais creusé trop haut, c'est le côté de la matérialité du numérique.

SPEAKER_2: C'est-à-dire qu'on en pense au numérique, on pense à quelque chose qui est virtuel, qui n'existe pas.

SPEAKER_2: Ah bah, ça l'est pas.

SPEAKER_2: On a bien vu avec les Fab Labs déjà.

SPEAKER_2: Et au fur et à mesure, on l'a vu avec les satellites, on l'a vu avec le VRChat, avec Chatman.

SPEAKER_2: Les côtés du casque, de se mettre des capteurs sur soi.

SPEAKER_2: Il faut peut-être inquiéter un peu plus la matérialité du numérique.

SPEAKER_2: Allez, fais un peu table de ping-pong.

SPEAKER_2: Vas-y pour toi.

SPEAKER_1: Alors moi, le côté émotion.

SPEAKER_1: Qu'est-ce que la tech, elle nous fait finalement?

SPEAKER_1: Parce qu'il y a fort à parier que si nos vies, elles tournent autour d'objets technologiques, ces objets technologiques, ils nous font quelque chose.

SPEAKER_1: Quand il y a des couples qui se forment sur des applications, c'est forcément qu'il y a quelque chose d'intéressant à dire.

SPEAKER_2: J'aimerais bien aussi l'inquiéter l'historique et l'historique des certains questions.

SPEAKER_2: On l'a vu avec Olivier Sarui dans la dernière émission, que les questions posées sur l'anonymat du numérique, en vrai, ça rappelle des choses qui n'ont rien à voir avec le numérique.

SPEAKER_2: Et de coup, inquiétez un peu d'où ça vient, tous ces questionnements, l'historique d'Internet.

SPEAKER_1: Mais oui, tu vois même le fait que Internet, c'est à la base un truc fait par des militaires qui a été récupéré par des hippies.

SPEAKER_1: Qu'est-ce qui en découle aujourd'hui?

SPEAKER_1: Quel impact ça a aujourd'hui?

SPEAKER_1: Le web qui a été fait au CERN et qui finalement a été ouvert au public, ça aussi, ça veut dire quelque chose.

SPEAKER_1: Et c'est des choses que, en tout cas, on a le souhait de vouloir le traiter.

SPEAKER_1: Moi, j'aimerais bien parler aussi du digital labor.

SPEAKER_1: Donc là, j'ai dit un gros mot qu'on va tout faire pour l'expliciter la saison prochaine.

SPEAKER_1: Le digital labor, c'est...

SPEAKER_1: Je vais te laisser en parler, tiens.

SPEAKER_2: C'est tout le travail numérique, littéralement.

SPEAKER_2: Les problèmes de digital labor est quelque chose qui est très vaste.

SPEAKER_2: Et il faudra réfléchir parce que, au final, dans le mot digital labor, il y a plein de choses qui rentrent.

SPEAKER_1: Exactement.

SPEAKER_2: La notation des données, la modération des réseaux sociaux.

SPEAKER_2: Aujourd'hui, on a une quantité de travail numérique que des fois on fait nous-mêmes et on ne se rend même pas compte.

SPEAKER_2: Et du coup, il y a toutes des liens entre le numérique et la notion de travail.

SPEAKER_1: Et aussi les travailleurs précaires sur les plateformes.

SPEAKER_1: Complètement.

SPEAKER_2: Et on a toutes ces dimensions là qui n'ont pas exploré encore d'un Azerty.

SPEAKER_2: Et peut-être qu'on va le faire, on verra.

SPEAKER_1: Est-ce que ça te dit de terminer par des recommandations?

SPEAKER_2: Ok, vas-y.

SPEAKER_1: Alors, moi, je vais recommander un podcast.

SPEAKER_1: Je pense que tu sais déjà de quoi je veux parler.

SPEAKER_1: Il y a un podcast qui nous a inspiré.

SPEAKER_1: En vrai, on va pas se mentir sur notre travail.

SPEAKER_1: C'est un podcast qu'on vous recommande chaudement d'aller écouter.

SPEAKER_1: C'est un podcast de France Inter.

SPEAKER_1: Je veux bien sûr parler du code à changer par Xavier de la Porte, qui là est un peu, je dirais, la step au-dessus.

SPEAKER_1: Si vous avez bien aimé Azerty, vous êtes rentré dedans.

SPEAKER_1: Je pense que le code à changer, vous pouvez y aller direct.

SPEAKER_1: Parce que c'est forcément un peu plus geek.

SPEAKER_1: Ça va un peu plus loin.

SPEAKER_1: C'est un peu plus long aussi.

SPEAKER_1: Dans le format, si vous aimez bien Azerty, ça va vous parler.

SPEAKER_1: Donc moi, c'est la roco que je ferai.

SPEAKER_1: C'est le code à changer par Xavier de la Porte.

SPEAKER_2: Je ne suis pas sûr que ce soit plus geek.

SPEAKER_2: Je pense que c'est plus philo, plus théorique.

SPEAKER_1: Oui, peut-être.

SPEAKER_2: C'est plus ça, les points, plus qui geek.

SPEAKER_2: Moi, je vais avoir une recommandation geek.

SPEAKER_2: Je vais rester à la maison, moi.

SPEAKER_2: J'ai envie de rester à la maison parce qu'on parle des jeux vidéo.

SPEAKER_2: On a parlé de toutes ces choses-là.

SPEAKER_2: Très sérieuses, très importantes, très profondes, très politiques.

SPEAKER_2: Mais les numériques aussi, des fois, ça peut être fan.

SPEAKER_2: Et j'aimerais bien conseiller une autre émission de cette radio dans laquelle on a hébergé, c'est là, la Madeleine in Pixel.

SPEAKER_2: Parce que de plus en plus, quand j'y travaille, j'aimais juste de la musique de jeux vidéo.

SPEAKER_2: Souvent, en Lo-Fi, souvent, de la musique plutôt calme.

SPEAKER_2: Et effectivement, la Madeleine in Pixel fait un travail sur le jeu vidéo et la musique qui est assez intéressante.

SPEAKER_1: Et ben super, on vous invite à écouter ces deux choses-là.

SPEAKER_1: On ne s'est pas concerté avant, on ne savait pas de quoi on allait parler.

SPEAKER_1: Mais voilà, c'est déjà la fin de cette émission un peu particulière dans laquelle on a pris plaisir à discuter avec vous plus directement que d'habitude.

SPEAKER_1: De notre côté, on est très heureux de cette saison d'Azerty et on le dira jamais assez.

SPEAKER_1: Un grand merci à tous nos invités, toutes les personnes qui ont accepté de venir discuter avec nous de leur expertise et de leur expérience du monde numérique.

SPEAKER_1: Enfin, un grand merci à vous qui nous écoutez.

SPEAKER_1: On a reçu des retours de personnes qui nous ont découvert à la radio, à Podren et ailleurs.

SPEAKER_1: Ça fait toujours plaisir alors vraiment merci.

SPEAKER_1: Une dernière fois quand même si vous appréciez Azerty, on vous invite à nous mettre des étoiles, un commentaire et si ce n'est pas le cas à vous abonner au podcast et aux réseaux sociaux de l'émission qui sont dans la description de l'épisode.

SPEAKER_1: Nous on vous laisse, on va prendre une petite pause estivale pour revenir plus fort que jamais et on vous dit à bientôt pour de nouvelles aventures en podcast et sur la toile.

Créateurs et invités

Alexandre Allain
Hôte
Alexandre Allain
Développeur Front-End, j'explore la société numérique en podcast et à la radio depuis 2017.
Retour sur la saison et suite !
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